En 1775, Joseph Hubert tente la culture des épices et le premier
goroflier est planté à Saint-Benoît et à l'Ile Bourbon. A la Fin
du XVIIIè Siècle, la Garde Nationale de Saint-Benoît, plus importante
que celle de Saint-Denis, se distingue à Sainte-Rose lors du
débarquement anglais.
En 1815, limitée par la rivière de l'Est,
Sainte-Rose se détache de Saint-Benoît. Un pont est
construit sur la rivière des marsoins. La culture de
la canne à sucre prend de l'empleur à Saint-Benoît,
et là, Saint-Benoît devient l'un des quartiers les
plus importants et les plus riches de l'île. En
1852, Hubert Delisle, originaire de Saint-Benoît,
devient gouverneur.
En 1882, une ligne de chemin de fer, aujourd'hui
disparue, reliait Saint-Benoît à Saint-Denis et , de
là, aux communes de la côte Ouest jusqu'à
Saint-Pierre. Saint-Benoît était le terminus du
chemin de fer réunionnais.
Les limites de la commune seront définitivement
tracées au XIXè siècle. Cependant, un incendie
spectaculaire détruisit quasiment tout le centre
ville qui fut reconstruit par la suite. Parmi les
monuments ayant survécu à ce désastre, l'église
Sainte Anne qui dont la construction s'acheva en 1946.
Les Bassins, les cascades, les forêts primaires et
tropicales avec leurs espèces végétales et animales
endémiques, les larges et vastes étendues sucrières
font la richesse de Saint-Benoît.